1 - Environnement privé

  Dans le passé, une certaine stabilité était présente dans les couples, puisque les femmes avaient peu d'exigences vis à vis des hommes, les exigences étant même basées sur l'argent. De nos jours, le stéréotype de la femme au foyer est plutôt dépassé et se fait assez rare puisque les droits des femmes et leurs désirs ont évolué. Etant donné que les femmes travaillent, elles accèdent à une autonomie financière si bien que les hommes ne peuvent plus se reposer sur leur simple statut social. On constate ainsi une évolution des moeurs puisque les hommes doivent donc prendre soin d'eux pour continuer à plaire, au même titre que les femmes.

  Dans l'antiquité, il y avait pour les trois ages de la vie une conception classique: La jeunesse était le symbole de l'innocence, l'age adulte exprimait la maturité et la vieillesse la sagesse.
De nos jours, ces conceptions ne sont plus mises en pratique puisque les mentalités et les désirs de chaque tranche d'âge ont évolué. Ainsi la jeunesse veut à tout prix devenir adulte, par besoin d'indépendance, tandis que les adultes préfèrent rester dans leur tranche d'âge. Ils ne sont pas pressés de vieillir et souhaiteraient même rajeunir s'ils avaient la possibilité de choisir entre ces deux étapes de la vie. C'est pour cela que le moindre signe de vieillesse est traqué. Quant à la vieillesse, elle aimerait plutôt revenir en arrière. Est-ce par peur de la mort? Notre société moderne ne nous montre plus les choses tel qu'elles sont (la vieillesse, la mort, le passé), mais seulement des représentations. Est-ce donc un culte du présent? Ou la lâcheté d'affronter la réalité? C'est en tout cas ce que l'on pourrait croire puisque chacun fuit ces situations de mort ou de vieillesse. Moins on y pense, mieux on se porte.

Ces changements dans les mentalités sont dues, en partie, à  l'évolution de la place dans la famille. L'éducation des enfants a évolué. En effet, comme la jeunesse est devenu l'idéal auquel toutes sociétés aspirent, on l'a met à l'abri de la réalité. C'est pour cela que certains adultes se sentent coupable de refuser quelque chose à leur enfant. On incite l'enfant à exercer la "tyrannie de son désir". C'est ce qu'exprime ce billet où l'on explique qu'il existe de plus en plus d'enfants "rois", à qui l'on a jamais dit non. Est-ce là le centre du jeunisme, cette culpabilité de refuser pour protéger la jeunesse? Ou est-ce l'enfant qui éduque le parent? En effet, en 1998, la BVA a fait une étude pour la chaîne de télévision cablée Fox Kids, où elle a mit en évidence que dans le domaine des loisirs, "40% des enfants cherchent à influencer le comportement de leurs parents." L'environnement privé des adultes les influence donc, notamment grâce aux enfants, par le biais des médias, en particulier la télévision.